C'est une symbiose parfaite qui s'est opérée ce vendredi 22 mars pour le concert de l'AOC, entre un grand musicien et son public.
Francis Vidil a démontré une fois de plus sa maîtrise dans l’improvisation,qui cette fois-ci, n'était pas des plus évidentes
Organiser un concert dans une ligne mélodique de gospels, blues et soûl pour terminer avec des cloches de Pâques était un exercice qui demandait une grande dextérité et un professionnalisme acquis.
La fusion de l'orgue, d'un célestin, d'une trompette, des cloches tubes et d'un gong symphonique gérés par un seul musicien, était aussi périlleux qu'un funambule sur sa corde sans son harnais de sécurité.
Durant tout le concert le public était en haleine, à l'écoute de tous ces instruments répondants et fusionnants, pour un concert splendide que Francis Vidil nous a offert à Châteaufort.